1. |
My love P. Dufour
02:55
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Un enfant de cœur violé
Un fils du seigneur accusé
Un muslim armé
La peur dans cette société
A l'aube des jours heureux
Persiste la flamme de l'anxiété
Tous fanatiques religieux
Prostrés face aux idées
Prosternés et surement perdus
La peur se traduit par un bouclier
Les yeux au ciel le bras tendu
Rien apparait juste le rejet
Dieu blesse dieu délaisse dieu ne tient pas ses promesses,
dieu agresse dieu rabaisse dieu n'existe sans qu'on s'y intéresse.
Inculqué le savoir ancestrale, voué un culte de manière générale.
Adieu.
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2. |
Morteaux
03:05
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Ça fait bien longtemps que je l'observe par cette fenêtre
Cerné avec ce poids l'enfermant dans son mal être
Il s'apparente à la poussière de ses meubles
Inerte son visage et son ventre se creusent
Son âme laissée devant la porte d'entrée
Ne cessant de se blâmer dans dans ses pensées
Caressant l'espoir de voir à travers ses volets
Paravent indigeste qu'on lui a imposé
Cette atmosphère emprunt de trahison qui l'entour
Cette frustration que chaque silence est plus lourd
Pesant sur la lame tranchante au dessus de son coup
Cette peur de cette corde qui le rendra fou
Je creuse chaque jour un peu plus son trou
J'attends la prochaine étape pour enfin voir le bout
J'ai trop vite laissé à l'abandon mon corps
Je ne contrôle plus rien je me laisse rendre à mon sors
Je pense d'ores et déjà le savoir
J'espère rester une ombre dans vos miroirs
Mais je ne perd pas espoir j'espère bien pouvoir
Mourir, ce soir.
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3. |
Camor
02:44
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Sur le radeau de notre inconscience
Je digue sous ces torrents de boues
Je me dirige fatalement vers cette cascade
Je ne sais pas nager je suis en rade
La marrais basse semble inévitable
A fleur de nerfs au bord du scandale
Je suis naufragé de ma propre vie
Où chaque jours je bois la tasse
A l'aide venez me sauver
Je ne compte plus sur la marrais basse
La voile de mon bateau est percée
Je ne pense pas pouvoir éviter la casse
Du plomb aux pieds et les hanches trempées
Je ne pense pas pouvoir refaire surface.
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4. |
Tiroir
03:29
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Mon corps se fane mon visage se casse
Indigestion du temps qui passe et me surpasse
J'ai troqué ma vie bien rangée contre une vie de trépané
Je ne sais plus profiter je vie dans l’excès
Je me vois courir je me vois t'aimer
Je nous vois sourire mais ça on peut dire
Que c'est du passé
Je me vois pourrir je me vois crever
Je me vois vieillir et sans agir
Je te vois me délaisser
Le temps est mon martyr
Impuissant j’attends le pire.
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